Le Duo Elsa Grether – Delphine Bardin, Prix International 2009

ELSA GRETHER, violon

« Elle a alors convaincu le public comme elle m’avait convaincu moi-même de son réel talent, de l’implication profonde qu’elle met dans son jeu, très habité en même temps que parfaitement maîtrisé sur le plan technique. C’est ce que j’aime chez une telle artiste, l’alliance de la maîtrise et de la liberté au service d’une pensée ardente de la musique. »

Alain Duault (2009)

« A une profonde musicalité, une rare hauteur de vue et une grande intelligence, Elsa Grether unit la technique la plus achevée et un professionnalisme sans faille. »

Pascal Ianco, Le Chant du Monde (2009)

Elsa Grether Née à Mulhouse en Juin 1980, commence l’apprentissage du violon en Alsace avant d’entrer au CNR de Paris à l’âge de onze ans. Après y avoir obtenu un Premier Prix de violon à l’unanimité du jury le jour de ses quinze ans, poussée par une grande curiosité, elle décide de poursuivre sa formation à l’étranger. C’est d’abord auprès de Ruggiero Ricci au Mozarteum de Salzbourg qu’elle étudie, puis aux USA pendant cinq années, dans la classe de Mauricio Fuks à l’Université d’Indiana de Bloomington puis de Donald Weilerstein au New England Conservatory de Boston.

Dans ces deux derniers établissements, elle est lauréate de bourses complètes d’études et obtient un Performer Diploma et un Graduate Diploma « avec Honors ». Elle bénéficie ensuite, à son retour en France, des conseils de Régis Pasquier.

Elsa est lauréate à l’unanimité du jury de la Fondation Natixis-Groupe Banque Populaire à Paris, ainsi que des Fondations Cziffra et Bleustein-Blanchet pour la vocation (promotion Jacques Chirac, parrainée par le Prince Rainier de Monaco). Alain Duault lui consacre une émission dans « Toute la musique qu’ils aiment », diffusée sur France 3. Elle est également invitée à plusieurs reprises sur France-Musique (notamment « Le magazine des festivals » présenté par J-P. Derrien et « Dans la cour des grands » de Gaëlle Le Gallic), France- Culture et Accent 4.

En décembre 2009, elle est lauréate du Prix International Pro Musicis à Paris, en duo avec la pianiste Delphine Bardin (Prix Clara Haskil). Elles donneront notamment un récital Salle Cortot le 22 mars 2010. En 2008, le duo remporte les « Projets Masters » des Concours internationaux de musique (CIM) de Val d’Isère, pour l’enregistrement d’un CD et est lauréat de l’association « Inspiration(s) » parrainée par Ivry Gitlis.

En soliste avec orchestre, elle a interprété de nombreux concertos (parmi lesquels ceux de Bach, Haydn, Mozart, Brahms, Bruch, Tchaïkovsky, Prokofiev, Dvorak ainsi que la Fantaisie sur Carmen de Sarasate, Tzigane de Ravel…) avec, entre autres, l’Orchestre symphonique de Mulhouse, Philharmonie de Strasbourg, l’Indiana Philharmonic orchestra, Deutsch-Tschechisch Kammerorchester, Orchestre Barzin, Ensemble « La Follia »…

Elle a donné de nombreux récitals en France et à l’étranger (Festival de Polignac, Festival Musica à Strasbourg (avec l’Ensemble In Extremis), Grands Crus de Bourgogne, Toulon, Cziffra, Dominicains de Guebwiller, Musiciennes à Ouessant, Jeunes Talents à Villers-sur-Mer, Orangerie de Bagatelle à Paris, Archives Nationales, Hôtel de Ville de Neuilly, Palais des Congrès et Palais des Fêtes de Strasbourg, La Filature et le Théâtre de Mulhouse, Théâtre Dullin de Chambéry, Palais du grand large à St Malo, Château des Rohan à Saverne. A l’étranger, à Chicago au « Myra Hess concert series », récitals diffusés live à la radio, Indianapolis Musée d’Art, New York Avery Fischer Hall, Alger Auditorium de la radio Nationale, Salzbourg Schloss Mirabell, Santander Palais des Festivals, Kloster Seeon en Bavière…).

Parmi ses partenaires réguliers on trouve les pianistes Delphine Bardin, Ferenc Vizi, Eliane Reyes et elle forme en 2008 le Trio Agapé avec cette dernière et la violoncelliste Béatrice Reibel. Leur première tournée de neuf concerts est accueillie avec enthousiasme par le public et la presse. Le trio s’est produit depuis au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles et sur France-Musique.

Elle a également joué en duo avec Régis Pasquier et collaboré avec Marielle Nordmann, Julian Steckel, Yves Henry, Reiko Hozu, Boris Berman, le bassoniste Klaus Thunemann…

Elsa a remporté le Concours de concertos ainsi que le Prix « Travel Grant » à l’Université d’Indiana, le 1er prix de sa catégorie et un prix spécial au Concours « Jeunes Solistes » de la RTBF à Bruxelles, le Prix de la Culture 2004 de la Ville de Mulhouse, la Fondation Alsace 1996. Soutenue depuis 2005 par l’AJAM de Strasbourg, elle a ainsi effectué plusieurs tournées de concerts.

Elle se produira en avril 2011 au « Printemps de Arts » de Monte-Carlo, dans le cadre d’une programmation autour des solistes du violon.

Parmi ses prochains projets, elle jouera le rare Concertino de Vissarion Chébaline et « Tzigane » de Ravel sous la direction de J-J Werner ainsi que le Triple Concerto de Beethoven et donnera divers récitals. Egalement en projet, deux CDs consacrés à des œuvres d’Europe centrale, avec la pianiste Delphine Bardin ainsi qu’à des sonates russes méconnues avec la pianiste Dana Ciocarlie (label Ar-Ré-Sé) et une participation à l’enregistrement d’un CD d’œuvres de Jean-Jacques Werner (« Spiritual » pour violon et orgue).

► Le 17 décembre 2009, Elsa a obtenu, en Duo avec Delphine Bardin, le prestigieux Prix International Pro Musicis à l’unanimité, en particulier pour une interprétation de la sonate n°2 de Schubert qui restera dans les annales

Delphine Bardin, Premiers Prix de piano, de musique de chambre, d’accompagnement piano, et d’accompagnement vocal du Conservatoire National Supérieur de Paris se perfectionne ensuite avec Pierre-Laurent Aimard et Christian Ivaldi. Lauréate de la Bourse Yvonne Lefébure en 1996, puis de la Fondation Natixis, elle a obtenu le Prix « Clara Haskil » au Concours International 1997 de Vevey, Suisse.

Elue « Rising Star » par la Cité de la Musique pour la saison 2001/2002, elle s’est produite en de nombreux engagements en soliste en France, en Suisse, en Allemagne, au Canada, Etats-Unis, dans des salles prestigieuses, telles le Weill Hall du Carnegie Hall à New York, la Philharmonie de Cologne, le Wigmore Hall de Londres, le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, etc. ainsi qu’au Klavier Festival de la Ruhr, aux journées Mozart-Messiaen à Vevey, au Festival des Arcs et bien d’autres. Avec orchestre, elle a joué avec l’orchestre de Chambre de Vienne, l’orchestre de la radio de Stuttgart, le Philharmonique de Tokyo, etc.

En décembre 2009, elle est Lauréate du Prix International Pro Musicis (France et USA), à l’unanimité du Jury, présidé par M. André Jouve, chef d’orchestre et ex-Directeur de la Musique à Radio France. Elle joue en outre régulièrement avec la violoncelliste Ophélie Gaillard, la flûtiste Sarah Louvion. Elle a constitué, avec la violoncelliste Maryse Castello et le violoniste Arno Madoni, le Trio Pilgrim.Elle a enregistré Mozart et Schumann avec l’Orchestre de Chambre de Lausanne sous la direction de Jesus Lopez-Cobos, (Claves), des Mélodies françaises avec la soprano Hélène Guilmette (Ambroisie), les 13 Barcarolles de Gabriel Fauré (Alpha, mai 2010), pour lesquelles elle a obtenu un »Diapason d’Or » en mai 2010.

« Delphine Bardin se situe magnifiquement dans une perspective à la fois intimiste et rêveuse, joue sur les clairs-obscurs sans jamais forcer le trait, elle mène vers l’irréel sans aucune insistance… »

Gérard Pangon, Radio Classique, Juin 2010

« Delphine Bardin ou le rêve »,… « Une incomparable fraîcheur et un toucher d’une beauté sonore inouïe. »

Jean Cossetto, La Presse (Suisse)

« Une combinaison superbe de dextérité, de fluidité, et d’intelligence de la musique, une soirée glorieuse… »Frederick L. Kirshnit, récital de Delphine Bardin au Carnegie Weill Hall, New York.

« Son monde est la douceur, le mystère, la sensibilité. Elle savoura tendrement les nuances les plus fines du toucher. Elle joua pour commencer la grande sonate de Schubert D 959: très finement et de façon transparente, avec une vélocité perlée, puis les 4 Mazurkas op. 24 de Chopin et les « Valses nobles et sentimentales » de Ravel. Elle leur insuffla une telle légèreté et un tel parfum que son toucher semblait doté d’une évidente apesanteur. » Sonja Eisold, Westfälische Rundschau

« …Le son du piano est royal : sa densité, sa rondeur charnue, sa franchise rayonnent d’une façon extraordinaire, qui donne à entendre les treize barcarolles sous un jour nouveau… Disposant de moyens pianistiques assez exceptionnels, elle réussit à colorer, à ombrer, éclairer les phrases pour les porter à leur point maximum d’intensité. Son jeu subtil trouve un socle dans des basses lisibles et sonores, qui se fondent admirablement, quand il le faut, dans le champ de la main droite. Surtout, elle donne une transparence polyphonique étonnante à ces pièces trop souvent jouées « atmosphériques »: on y entend alors comme un écho des vieilles musiques, des anciennes harmonies que Fauré avait expérimentées chez Niedermeyer… »

Alain Lompech, « Diapason », Mai 2010

« Delphine Bardin dispose de moyens tout à fait adaptés à la nature de l’œuvre. Capable d’une technique et d’une finesse instrumentales assez incroyables, son jeu permet à la musique de Fauré de s’exprimer avec un lyrisme d’une grandeur intime. Chaque scène est abordée avec la même volonté de fraîcheur et d’immersion, sans affectation ni sentimentalisme redondant, ce qui serait contraire à l’esprit qui les anime. » http://www.seek-blog.com/magazine/culture-arts/ :

« L’interprétation de Delphine Bardin apparaît aussi intensément réfléchie que véritablement instinctive, la musique semblant tomber tout naturellement sous ses doigts. Le toucher est aussi ferme et précis qu’il est raffiné et subtil, les Barcarolles de Delphine Bardin se révèlent être l’un des jalons les plus étincelants de la discographie fauréenne. Elles ne sont certainement pas près de quitter mes pensées sentimentales et mélancoliques. » Audiophile Mélomane, 23 juillet 2010 …

« (…) Delphine Bardin se démarque d’une mode ostentatoire, celle de certains virtuoses de la vitesse dont le grand Leon Fleisher dit que ce sont des acrobates, pas des musiciens. Elle se situe plutôt dans l’esprit des Rubinstein, Lipatti, Arrau, respectueux du tempo original qui seul autorise l’expression profonde de l’inspiration artistique du compositeur (…) L’on redécouvre avec une joie étonnée des mélodies souvent déformées par la précipitation d’interprètes prisonniers de l’exploit physique, qu’impose un public plus fasciné par le spectacle visuel que par la musique pure ». F. Lafaye Pro Musicis, Janvier 2011.

Aidez-nous

Enfants de Bach: handicap et Youtube

    Commencées en octobre 2013, les classes « Enfants de Bach » pour enfants polyhandicapés ont été lancées par Pro Musicis et Delphine Bardin pianiste-concertiste, qui leur a donné ce nom.

    Détails