” Offrir le talent des plus grands musiciens en public et en partage avec chacun, en tous lieux. “

Ouverture en majesté de la Saison 2023 2024 avec Elsa Grether, violon et Delphine Bardin, piano

“Le duo poète trop rarement entendu d’une violoniste inspirée virtuose profonde et d’une pianiste Prix Clara Haskil bouleversante de sensibilité musicale”  Il a tenu ses promesses au-delà de toute attente ! Le public a été impressionné et enthousiasmé par la virtuosité contrôlée, la beauté du son et l’expression d’Elsa, et son osmose avec l’immense musicalité, le toucher exceptionnel de sa partenaire Delphine. Une magnifique soirée, inoubliable à coup sûr. 

Lundi 16 octobre 2023 – Salle Cortot à 20 h 

Elsa Grether, violon, Delphine Bardin, piano  
 Lauréates du Prix International Pro Musicis

Leoš Janáček    Sonate (1905)
Robert Schumann  Sonate n°1 en la m, op 105
Karl Szymanowski Mythes op. 30 (1915)
Lili Boulanger  Nocturne (1911)
Claude Debussy Sonate 

DEUX CONCERTS DE PARTAGE POUR CHAQUE CONCERT PUBLIC

“Elsa Grether fait partie de nos grandes violonistes et il serait temps que tous les organisateurs de concert en prennent pleinement conscience.”  Concertclassic 

” Ce disque est sans conteste mon récital solo préféré depuis un bon moment. ” Gramophone

“La violoniste française possède une identité sonore, un jeu racé avec de la rondeur. Quelle éloquence dans le phrasé ! Son jeu, dense, n’est jamais en force (…) et quelle incandescence encore dans la sonate pour violon seul! “Classica

Reconnue en France et à l’international, Elsa Grether est régulièrement programmée dans des salles prestigieuses (Carnegie Weill de New York, Philharmonie de Berlin, Salle Cortot, Invalides et Petit Palais à Paris, Flagey et Bozar en Belgique, Mozarteum de Salzbourg, Palazzetto Bru Zane à Venise…) et l’invitée de grands festivals internationaux (Folles Journées de Nantes, Printemps des Arts de Monte-Carlo, Festivals Berlioz, de Menton, Sully et du Loiret, Festival des Abbayes de Lorraine, Musique Sacrée à Perpignan, Musicales de Normandie, Pâques à Fontevraud, Radio Suisse-Romande, Festival Musiques en Eté à Genève…).

Soliste, elle interprète les grands concertos du répertoire, notamment avec les Orchestres Symphoniques de Mulhouse, de Cannes, de Briansk, le Philharmonique du Liban, l’Indiana Philharmonic Orchestra, le Deutsch-Tschechicher Kammerorchester….

Parmi ses principaux concerts récents et à venir : un récital à la Philharmonie de Berlin, à la Folle Journée de Nantes, le Concerto de Sibelius avec François-Xavier Roth et la Jeune Symphonie de l’Aisne, le Concerto de Tomasi avec Jacques Lacombe et l’Orchestre Symphonique de Mulhouse, ainsi que des récitals à Paris, Antibes, Reims, Liège, Düsseldorf…
Quatre premiers enregistrements, parus chez Outhere, Poème Mystique (2013), French Resonance (2015) avec les pianistes Ferenc Vizi et François Dumont, Kaléidoscope (2017) consacré au répertoire pour violon seul (Bach, Ysaÿe, Albeniz, Khatchatourian…), et Masques (2019) consacré à Prokofiev, avec le pianiste David Lively, ont été unanimement salués par la critique et récompensés : FFFF de Télérama, 5 étoiles Classica, 5 Diapasons, 5 de Pizzicato Magazine, Gramophone.
Son 5e CD, paru en septembre 2022 chez Aparté, rassemble l’intégrale pour violon et piano de Maurice Ravel ainsi que des transcriptions en Première mondiale, avec le pianiste David Lively. L’album a immédiatement été salué par la presse et la critique internationales (The Strad Magazine et Gramophone à Londres, BBC Radio 3, CD de la semaine dans Rondo Magazine en Allemagne) et françaises (FFFF de Télérama, 5 étoiles Classica, Soleil de Musikzen).
Elsa Grether est régulièrement invitée sur les ondes : France Musique lui a notamment consacré dernièrement son émission « Stars du Classique », présentée par Aurélie Moreau, de même Musiq’3 sur la RTS Suisse. Alain Duault lui a aussi consacré une émission télévisée sur France 3 « Toute la musique qu’ils aiment » .
Elsa Grether est lauréate du Prix International Pro Musicis 2009 à l’unanimité, ainsi que de prestigieuses fondations : Fondation Bleustein-Blanchet pour la Vocation, Fondation Natexis-Banque Populaire, Fondation Safran pour la Musique, Fondation de France Prix Oulmont, Fondation Cziffra. Aux États-Unis, elle a bénéficié de bourses complètes, dont la prestigieuse Bourse Josef Gingold à l’Université d’Indiana à Bloomington. Premier Prix à l’unanimité du Jury au CRR de Paris le jour de ses quinze ans, Elsa Grether a ensuite été l’élève de grands maîtres : Ruggiero Ricci au Mozarteum de Salzbourg, Mauricio Fuks à l’Université d’Indiana à Bloomington, ainsi que Donald Weilerstein au New England Conservatory de Boston, et Régis Pasquier à Paris.

Delphine Bardin, piano. Prix Clara Haskil, Diapason d’Or, cofondatrice des classes d’initiation musicale pour enfants handicapés.
…l’une des meilleures chambristes de sa génération, une animatrice surdouée des classes des “Enfants de Bach”…une musicienne d’exception, au toucher de rêve…”

En Récital Salle Cortot à Paris Avril 2023 :
Quelle densité sonore, quel art du timbre de la part d’une interprète qui pense continûment la musique par la couleur. Un maître mot dans les Pièces pittoresques au cours desquelles Delphine Bardin parvient à un équilibre idéal entre la poésie et la sensibilité d’un compositeur amoureux des peintres impressionnistes (ainsi conduite, la main gauche de Sous-bois est à elle seule une leçon de musique – et de peinture !) et la bonhommie souriante, généreuse et profondément humaine de l’enfant d’Ambert. Facile de tomber dans le débraillé avec la Danse villageoise ou le Scherzo-valse ; nul risque ici tant la pianiste vise juste et exprime le suc de ces géniales miniatures. (…)
 Sous les doigts de Delphine Bardin les notes parlent aux sens. Dès Vers le mas en fête, vibrant d’impatience, on comprend que la partie est gagnée. Par la couleur : jamais de narcissisme sonore, ni de prosaïsme pittoresque de la part d’une interprète qui comprend ce que Jankélévitch a si bien saisi et formulé. « [Séverac], remarquait-il, suscite en nous, par le mystère poétique des associations et des résonances conditionnées, un ébranlement émotionnel qui est indirectement évocateur de paysages. »
Jusqu’à la conclusion du Jour de la foire au mas, un charme profond s’exerce sur l’auditoire. En écoutant l’avant-dernière pièce, Coin de cimetière, au printemps, on a eu évidemment un pensée émue pour Aldo Ciccolini, fervent interprète de Séverac, qui repose à Saint-Félix-du-Lauraguais, tout près de la tombe du compositeur languedocien …
La Sonatine de Ravel conclut avec, là encore, une intensité du timbre qui tranche sur le classicisme trop prudent, bleu layette, que l’on entend souvent dans cette composition. Mieux, Delphine Bardin sait que Ravel y ouvre son cœur …
En bis, Idylle (1) de Chabrier et l’adorable Où l’on entend une vieille boîte à musique (ext. du Premier recueil de En vacances) de Séverac referment une soirée longuement applaudie. Bonne nouvelle, Delphine Bardin a prévu d’enregistrer le programme de son récital dans les mois qui viennent pour le label FY-Solstice !
Alain Cochard

> Concertiste avec le Dresdner Kappellsolisten , avec le Philharmonique du Liban …
Récital au Carnegie Weill Hall, New York le 25 septembre 2018 “… un sens des nuances et une sensibilité exceptionnels. Elle est l’antithèse des stars actuelles, dont beaucoup cherchent l’éclat et les audiences. (…) Mozart : une maîtrise, un son pur, cristallin,.. vibrant et plein de sentiment. Son degré de contrôle – y compris l’impossible trille pianissimo – est époustouflant. Schumann : Scènes d’enfants (…) une qualité qui rappelle Alicia de Larrocha …. Créer l’intensité et la puissance musicale sans un niveau excessif de décibels : c’est exactement ce que fait Ms Bardin. Ses staccatos chargés d’électricité rappellent la grande Martha Argerich. Si l’on avait déjà compris que Ms Bardin est une artiste exceptionnelle, son Debussy l’a confirmé. Éblouissante dans “Reflets dans l’eau”…Technique brillante dans les passages les plus périlleux et sa maîtrise du pédalier une merveille. … Une vibrante ovation debout du public à la fin de cette remarquable soirée.” New York Concert Review (traduction).